Recrutement tech : votre stack technique est votre meilleur argument

Vous avez mis en place un serveur Discord gaming, un salaire ultra-compétitif et des séminaires de rêve à Disneyland Paris ? Pourtant, ce candidat prometteur a refusé votre offre. La cause ? Votre stack technique. Déploiements manuels, technos datées (SVN, Jenkins sans automatisation complète, monolithe PHP vieillissant), équipes cloisonnées : voilà pourquoi un profil tech refuse votre proposition. 58 % des développeurs seniors envisagent de quitter leur poste à cause d’une stack technologique obsolète. Peu probable qu’ils acceptent de rejoindre une entreprise avec les mêmes défauts. Aujourd’hui, votre stack est devenu votre meilleur argument de recrutement. Découvrez pourquoi. Place à la magie.

Je veux moderniser ma stack

On le sait tous. Recruter un talent tech relève parfois de la magie. Développement cloud-native, Platform Engineering, IA/MLOps : leurs expertises sont convoitées, et leurs possibilités, quasiment illimitées. En France, jusqu’à 85 % des entreprises jugent le recrutement tech difficile.

Bien sûr, vous pouvez envisager l’upskilling (développer les compétences existantes) ou le reskilling (réorienter les profils internes vers de nouvelles compétences techniques). Mais tôt ou tard, vous devrez affronter le marché pour recruter ce SRE expérimenté ou ce DevSecOps senior que tout le monde s’arrache.

Et leurs attentes sont claires :

• Un cadre de travail structuré, avec des processus fluides et bien documentés, pour qu’ils puissent s’intégrer et contribuer rapidement.
• De la clarté sur l’organisation et les workflows : qui fait quoi, comment on déploie, comment on corrige, comment on collabore.
• Un pilotage de la qualité assumé : retours systématiques sur le code, espace pour améliorer, capacité à mesurer l’impact de leurs actions.
• Une marge de manœuvre pour expérimenter : essayer une idée, tester une nouvelle méthode, proposer un ajustement sans devoir escalader 4 niveaux hiérarchiques.
• Des outils qui soutiennent leur performance : ergonomie, rapidité, cohérence dans l’écosystème.
• Une organisation apprenante où règne la transmission : où la veille, la montée en compétence, le partage de connaissances font partie du quotidien.

Ils ne cherchent pas juste un cadre de travail sympa. Ils cherchent un terrain de jeu technique exigeant, où ils pourront apprendre, transmettre, et progresser. Et bien souvent, les meilleurs profils attirent les meilleurs.

Avant de postuler, les profils tech expérimentés examinent votre stack technique. Car c’est aussi  un signal culturel fort. Elle reflète votre vision de l’ingénierie, votre posture vis-à-vis de la qualité, votre ouverture à l’innovation, et votre respect pour celles et ceux qui vont devoir composer avec au quotidien.

Et ils ne se contentent pas de lire votre fiche de poste : ils cherchent, fouillent, recoupent. Ils vont visiter votre site, analyser les indices visibles (job board, blog, doc publique, Github parfois). Ils vont parler à leurs contacts, envoyer un message à un dev sur LinkedIn, consulter Glassdoor. Ils veulent comprendre à quoi ressemble votre stack, vraiment.

En entretien, ils arrivent armés de questions :

• Quelles technos utilisez-vous et pourquoi ?
• Quelle est votre politique de tests automatisés ?
• Comment gérez-vous les incidents ?
• Comment évolue votre architecture ?
• Comment est structurée votre chaîne CI/CD ?
• Quelle marge de manœuvre ont les devs sur l’infra ?

Le mieux ? Leur montrer plutôt que leur promettre. Donnez accès à un repo test, partagez une doc publique, proposez un walkthrough de l’environnement de staging, affichez une grille des technos par périmètre produit. La transparence joue pour vous : c’est ce qui donne confiance.

Bon alors, c’est quoi une stack technique attractive ?

C’est celle qu’un développeur n’a pas envie de quitter, et qu’il recommande à ses pairs. Une stack qui respire la modernité, l’ingénierie bien pensée et la fluidité opérationnelle.

Concrètement, c’est : 

• Des technologies modernes : cloud-native par défaut, utilisation de Kubernetes, ArgoCD, mais aussi de Terraform pour l’IaC, Temporal pour l’orchestration, Supabase pour des projets agiles, Astro ou Next.js côté frontend. Les technologies choisies ne sont pas là parce qu’elles sont « à la mode », mais parce qu’elles servent la scalabilité, la maintenabilité, et la vélocité produit.
  
  

Pourquoi miser sur l’open source ?

L’open source, c’est la garantie de ne pas s’enliser dans des services propriétaires critiques ou dans une dette technique impossible à résorber. C’est la possibilité d’évoluer, de migrer, de s’adapter, en restant maître à bord. Et en plus, c’est une culture. Une culture de l’expérimentation, de la contribution, de l’apprentissage permanent. Et ça, ça plaît aux techs.

• Des automatisations bien pensées : pipelines CI/CD robustes et auditables, déploiements sans friction, rollback intelligent, tests de charge automatiques. Monitoring connecté à la remontée d’incidents. Astreintes limitées par design.
• Une culture DevOps diffuse : feature teams autonomes, ownership bout en bout, process de release en continu, intégration fluide entre ops, devs et produit.
• De l’innovation, de la formation, de l’évolution : politique explicite de temps dédié à la veille, accès à des conférences, mentoring interne, pair programming, bilan de compétence annuel.
• Une dette technique maîtrisée : toutes les entreprises ont de de la dette technique, mais rares sont celles qui la maîtrisent.
  

Le nec plus ultra ? Une Internal Developer Platform (IDP). C’est une plateforme interne pensée pour les développeurs, qui leur permet de déployer, tester, observer, sans friction et sans dépendance permanente aux équipes plateforme ou aux DevOps. Elle standardise les workflows, automatise les tâches répétitives, et rend chaque équipe autonome sur son cycle de vie applicatif. C’est aussi un argument redoutable en entretien : concret, différenciant, et révélateur de votre culture d’ingénierie.